Terminus Elicius
Auteur : GIEBEL, Karine
Istres-Marseille. Pour Jeanne, la vie est ponctuée par cet aller-retour ferroviaire quotidien entre son travail de gratte-papier au commissariat et la maison de sa mère. Elle attend néanmoins qu'un événement vienne secouer le fil de son existence : un regard, enfin, du capitaine Esposito ? La résolution, peut-être, de cette affaire de serial killer qui défraie la chronique phocéenne ?
"«" "Vous êtes si belle, Jeanne. Si touchante et si belle." "»" Ce soir-là, une lettre, glissée entre deux banquettes, semble combler toutes ses espérances. Un peu trop, même. Car derrière le mystérieux soupirant se cache le meurtrier tant recherché par la police. Commence alors une correspondance amoureuse qui, pour Jeanne, n'aura de terminus qu'au bout de l'enfer…
Cet ouvrage a reçu le Prix marseillais du polar en 2005.
Auteur : GIEBEL, Karine
Editeur : Pocket
Date de parution : 21 octobre 2011
Collection : Pocket Noir, numéro 13599
256 p.
108 x 177 mm
ISBN : 2266223720
EAN : 978-2266223720
Jeanne ne se trouve pas jolie et vit toujours chez sa mère à Istres à quelques kilomètres de Marseille.
Elle travaille dans un commissariat de Marseille, dans le même bureau que ses trois collègues, des femmes. Elle est remplie de tocs, comme, entre autres, toujours enfermer à double tour son sac à main dans un tiroir, disposer ses crayons, stylos et agrapheuse... d'une certaine manière sur son bureau puis allumer son ordinateur, ce qui lui vaut des regards moqueurs de ses collègues.
Elle en pince pour le capitaine Fabrice Esposito qui passe tous les matins dans leur bureau pour leur souhaiter le bonjour en leur faisant une bise à chacune avant de repartir aussi vite qu'il était venu.
Tous les soirs, après le boulot, elle prend le métro à trois stations de Saint-Charles, puis le train de 17 h 36 sur la ligne Marseille-Miramas via Port-de-Bouc (et inversement le matin), et s'assoit, à la même place, après avoir vérifié de multiples fois si son sac est bien fermé, oui il est bien fermé, quand elle remarque un morceau de papier glissé à côté de son siège avec... son prénom inscrit dessus !
À partir de là, elle va nager entre rêve et réalité, ne sachant quelle attitude adopter.
Pendant ce temps-là, dans le commissariat, tout le monde est aux quatre-cents coups, l'assassin a encore frappé.
Karine Giebel, que je découvre pour la toute première fois, à travers « Terminus Elicius », son tout premier roman, mène bien son histoire et nous amène dans une aventure qui nous met les nerfs à vif, tout au long de l'histoire, jusqu'au dernier point posé.
J'ai bien été transportée à travers toutes ces intrigues, mais une petite chose m'a un peu gênée dans la lecture, dès les premières lignes. C'est cette manière de composer des phrases saccadées, hachées, discontinues, découpées, pas toujours au bon endroit à mon sens par un point final ou il faudrait mieux une virgule, démunies de verbe, etc. ce qui donne l'impression de lire des phrases un peu bancales. Peut-être est-ce pour donner une certaine cadence au déroulement de l'histoire, mais ma lecture, elle, s'en est trouvée perturbée.
Hormis cela, j'ai bien aimé cet ouvrage.
Je crois que je reviendrai lire cet auteur, pour me faire une autre opinion sur son écriture.
À noter, d'après ce que j'ai pu lire, que Terminus Elicius devrait faire prochainement l'objet d'une adaptation soit à la télévision, soit au cinéma... À suivre !
Ce livre fait partie de la pile de livres lus en mars 2013.