Le solstice d'été

LE SOLSTICE D'ETE, Le témoignage bouleversant d'un non-voyant qui a retrouvé la vue.

Auteur : FAVRIE, Guy

«Le solstice d'été», jour le plus long de l'année. Le jour où le soleil fait reculer la nuit. Le 22 octobre 1990, un chirurgien audacieux a vaincu la nuit dans laquelle Guy Favrie était plongé. Voir le monde, découvrir les couleurs et le visage de ses enfants, voilà le fantastique cadeau que l'auteur déballe comme un trésor. Mais retrouver la vue est magique et terrifiant à la fois. C'est rompre d'un coup les digues que l'on a passé si longtemps à ériger autour de soi pour se protéger. C'est quitter son rôle d'assisté pour revendiquer sa liberté et sa place d'acteur dans une société qui ne vous accueille pas toujours avec humanité. C'est aussi un apprentissage physique douloureux. «J'écris pour vider ma mémoire et pour ancrer ma vérité», dit Guy Favrie. Ce témoignage unique, d'une sincérité parfois dérangeante, retrace le parcours d'un homme qui a toujours su avoir confiance en la vie. Guy Favrie a 47 ans. Il habite Chartres, où il exerce le métier de masseur kinésithérapeute.
Éditeur : Anne Carrière

ISBN : 2-910188-27-2

Date de parution : 14/09/1994

Poids : 280 gr

Reliure : Broché

Langue : Francais

Dimensions : 22,81 x 15,39 x 1,60

Nombre de page : 176 pages

Quatrième de couverture : "J'écris pour vider ma mémoire." Atteint dès la naissance d'une cataracte congénitale, Guy Favrie perd à quatorze ans l'usage de son oeil gauche et devient aveugle à vingt-huit ans. Quinze années plus tard, un chirurgien le ramène au monde des voyants. Renaissance et vertige de la liberté... C'est la découverte du visage de ses trois enfants et la vision choc d'un environnement urbain métamorphosé. Mais c'est aussi le brutal sevrage de la dépendance, la rupture de l'équilibre complexe, ambigu, qui lie le handicapé à son entourage. Authentique et jamais pesant, le témoignage de Guy Favrie évite l'autocomplaisance et l'émotion facile, distillant l'essentiel d'un parcours douloureux des ténèbres à la lumière.

J'ai lu ce livre, une première fois, une quinzaine d'années après sa publication, alors que son titre attirait mon attention : "Le témoignage bouleversant d'un non-voyant qui a retrouvé la vue".

Personnellement, je venais d'être anéantie par l'annonce assez "crue" et le diagnostic d'un professeur m'annonçant que ma fille de dix ans venait de perdre sa vue en l'espace d'à peine trois mois à cause d'une maladie orpheline encore méconnue à l'époque et qu'il n'y avait rien à faire. Anéantie, le mot est bien faible, devant cette annonce, le ciel me tombait sur la tête, d'autant qu'aucun médicament, aucune chirurgie, aucun rien n'existait pour soigner, arrêter, endiguer cette maladie. Aujourd'hui, encore d'ailleurs.

Bref, après avoir couru dans les meilleures cliniques, même à l'étranger, chercher des avis auprès de divers chirurgiens et professionnels, j'ai dû me rendre à l'évidence, aucun remède miracle n'existait, ni aucune opération envisageable pour son problème et ma fille était devenue de voyante (10/10 aux deux yeux) à l'état de quasi non voyante avec moins de 1/10 aux deux yeux.

Pour en revenir à l'ouvrage "Le solstice d'été", je suis donc tombée, par hasard, sur ce livre de Guy Favrie que j'ai lu, en espérant peut-être inconsciemment y trouver une solution, sans succès en ce qui me concerne.

Mais il y raconte sa cécité avec beaucoup de passion et les difficultés qu'il a rencontrées après son opération face à ce nouveau monde qu'il redécouvrait. Son récit est touchant, vous prend aux tripes et donne ou redonne l'espoir de peut-être avoir la chance de retrouver la vue à celui qui l'a perdue.

Aujourd'hui, je suppose que la science a bien avancé dans ce domaine.

Ce livre fait partie de la pile de livres lus en décembre 2012.

canelle

06.01.2013