Confiture de gratte-cul (cynorhodon)
Durant notre balade du 2 septembre, nous avons également fait la cueillette de gratte-cul, des baies de cynorhodon, ces fruits d'églantiers que l'on trouve au bord des chemins, pour concocter de la confiture.
Cela fait plusieurs années que j'en avais envie, mais n'ayant jamais vu personne en faire, et n'en ayant jamais goûté, j'ai longtemps hésité, surtout que les fruits contiennent ces fichues graines "gratte-cul".
Donc, parallèlement à la cueillette des mûres, nous avons cueilli aussi, des cynorhodons dans les quelques églantiers que nous avons trouvés.
Tout comme les mûres, les cynorhodons sont attachés sur des branches recouvertes d'épines très dures et nous avons cueilli tous ceux que nous avons pu, infligeant de la même manière que pour les mûres, de nombreuses griffures à nos mains.
Arrivés à la maison, après avoir retiré les queues, les petites branches, les feuilles des fruits, il restait que 980 grammes de fruits pour faire de la confiture.
Dure et longue corvée !
Bien laver les fruits en les faisant rouler dans les mains pour enlever un maximum des fleurettes séchées.
Couper les deux extrémités de chaque fruit.
Couper chaque fruit en deux pour éliminer les graines "gratte-cul".
Il a fallu près d'une heure, à deux, pour éplucher et récolter seulement 110 g de chair de cynorhodon prête à cuire.
Comme vous pouvez le voir sur les photos, il y a quasiment autant de chair que de déchets !
On a abandonné là, car nos mains, nos avant-bras et le torse nous démangeaient de manière très insupportable.
J'ai fait cuire ces fruits épluchés dans de l'eau, qui doivent être recouverts d'environ une phalange au dessus des fruits.
Une fois cuits, j'ai passé les fruits dans le blinder pour mettre le tout en purée.
J'ai transvasé la purée dans une passoire et pressé le tout à travers le tamis pour en extraire juste la pulpe liquide et rouge.
Il a fallu ensuite rajouter du sucre à la pulpe à poids équivalent, du jus de citron, refaire cuire l'ensemble et le porter à ébullition pendant 15 mn jusqu'à obtenir une pâte homogène.
Puis j'ai transvasé ma confiture dans les pots.
Je me suis régalée du résultat, très succulent, au demeurant !
Une première, pour moi, cette confiture de cynorhodon.
Demain, je m'attaque au reste des baies, que je ferai cuire à la manière "fainéante", c'est-à-dire, la baie juste nettoyée de ses deux extrémités.
Il faudra simplement que je passe la purée plusieurs fois dans le tamis, pour en extraire, les peaux et les poils des akènes, avant de la mettre à cuire avec sucre et citron.
Merci, Mon Kamash, pour avoir mis les mains à la pâte, heu... non... aux poils à gratter !
Pour la petite anecdote, nos octodons sont friands de ces baies, et jusque là, quand nous allions en ramasser, c'était pour eux.
canelle
06.09.2012