Le Serrat d'en Vaquer à PERPIGNAN
Aujourd’hui, par cette belle journée ensoleillée et par un agréable 20°C, nous sommes partis pour faire un tour des bibliothèques, librairies, et FNAC, pour la promotion des livres édités par OXYMORON Éditions : « Chaîne de vies », «Wan & Ted», «Wan & Ted – Experts sans Gain».
Après cette partie professionnelle, nous avons profité du restant de l’après-midi pour aller visiter le parc du Serrat d’en Vaquer sur la colline la plus haute de Perpignan.
Beau parc au sud de Perpignan, « Le Serrat d’en Vaquer » est un fort militaire construit en 1885 au sommet d’une colline, à 4 km au sud de Perpignan.
Il est aujourd’hui aménagé en promenade arborée offrant une magnifique vue sur la plaine, du Canigou à la mer.
On y trouve de nombreuses essences typiques de la flore méditerranéenne, des oliviers, amandiers, chênes verts…
Dès 1866, un projet de camp retranché planifiait la construction de quatre forts conçus en complément des fortifications de Perpignan devenues inefficaces face à l'évolution de l'artillerie.
Seul le fort du Serrat d'en Vaquer fut construit en 1885. Véritable batterie d'artillerie, il occupe une place stratégique permettant de dominer la plaine du Roussillon et de protéger, ainsi, Perpignan de toute offensive espagnole.
Outre sa valeur historique, le Serrat d'en Vaquer est mondialement connu comme site paléontologique.
Il propose, en outre, un site de promenade magnifique accessible à tous où, de plus, il y a fréquemment un troupeau de moutons et de chèvres en pacage.
Il y broute aussi, un très bel âne, apparemment un "Âne du Cotentin".
Sa robe, très bien entretenue, est gris cendré avec des zébrures sur les membres et une raie de mulet ou bande cruciale, son ventre est gris-blanc, ses oreilles sont plus foncées au pourtour et à la base.
Derrière la barrière de l'enclos, il salue les promeneurs à l'entrée du fort, de son braiment, un hi-han tonitruant.
Pendant que je lui prodiguais des caresses sur sa tête, qu'il avait l'air d'apprécier, il se laissait câliner, il eut une réaction assez inattendue, il s'est mis à ...... comme un âne, à notre très grande surprise !
Pour en revenir au Serrat d'en Vaquer, c'est donc à la fin du XIXe siècle que ce site paléontologique a été découvert.
Il a pour caractéristique d'abriter de nombreux fossiles de l'ère du Pliocène (-4.5 à -3.5 millions d'années).
Parmi les principaux, sont cités le singe Dolichopitécus Ruscinensis, le renard Vulpés Donnezanni, l'ours Ursus Avernensis, le cerf Ruscinensis, la gazelle Borbonica, le tigre à dents de sabre, le petit cheval, le lynx, le rhinocéros, l'éléphant à défense droite, etc.
Mais la principale pièce archéologique est la gigantesque tortue tropicale « Testudo Perpiniana » qui mesure 1,20 m de long et représente donc à ce titre la plus grande tortue n'ayant jamais existé sur Terre. Elle est actuellement exposée à la galerie de l'évolution, à Paris. Le Muséum d'histoire naturelle de Perpignan en possède un moulage.
Le Fort du Serrat d'En Vaquer, fort du XIXe siècle, construit en 1885 dans le but de protéger la ville de Perpignan des troupes espagnoles, s'étend sur une superficie de 4 hectares.
Il a un but purement défensif et en tant que tel a été construit principalement à titre de fort d'artillerie.
Il est composé de 5 bastions enterrés tournés vers le Sud et d'un casernement tourné vers le Nord, ce qui est typique des fortifications « Seré de Rivière ».
Il n'a pas l'allure classique des forts du XIXe siècle puisque la totalité des bâtiments est enterrée, formant des petites montagnes sur la colline pour un observateur venu du Sud.
Seule la cheminée qui dépasse des bastions trahit une présence militaire.
Le fort n'a jamais connu d'épisode belliqueux, il a été déclassé à la suite de l'évolution de l'armement au XXe siècle et a été utilisé comme poudrière avant d'être définitivement racheté par la ville de Perpignan qui l'a transformé en parc public.
Nous avons donc profité pleinement de ce soleil resplendissant et de cet espace verdoyant et calme.
Mais, néanmoins, nous sommes repartis un peu déçus de n'avoir pu, comme on pensait pouvoir le faire, visiter les infrastructures militaires qui sont, apparemment, totalement fermées au public.
canelle
25.01.2011