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L'Univers de Canelle
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15 avril 2007

Je me présente

Voilà une petite bafouille pour vous livrer un peu de moi, en quelques lignes :


JE ME PRESENTE

Je m’appelle canelle, avec un seul « n ».

Je suis née dans le courant de l’été 1954, en Seine-et-Oise (78), devenue quelques années plus tard, l’Essonne (91). J’aurai donc en août prochain, 53 ans.

Je suis la fille (la deuxième sur sept enfants) d’un couple, mon père petit ouvrier, ma mère, femme au foyer. J’ai passé toute mon enfance dans le Hurepoix.

Tout d’abord, mes parents, ma sœur aînée et moi, avons vécu au deuxième étage d’une maison dépourvue d’eau et de chauffage, dans un logement d’une pièce, c'est-à-dire, une petite cuisine et une chambre. Je vois encore ma mère descendre et remonter, le pot de chambre, le seau rempli de boulets de charbon, les seaux d’eau potable qu’il fallait aller chercher en bas de la bâtisse, les bassines de linge à étendre au fond d’un jardin réservé aux locataires, et moi, toute petite, collée à ses basques, descendant et remontant un pied après l’autre, un vieil escalier de bois, assez étroit, et quasiment pas éclairé.

Je me souviens également de l’odeur du linge qui bouillait dans une bassine métallique posée sur le poêle à charbon, même bassine qui nous servait de baignoire, à ma sœur et moi.

Sont arrivés ensuite, un an après moi, une autre sœur puis, trois ans après, un frère. Nous étions donc six dans l’unique chambre.

Trois ou quatre ans après, mes parents ont trouvé un autre logement, avec une chambre supplémentaire, mais toujours sans eau, et sans chauffage, les chiottes étant au fond de la cour commune. J’ai donc vécu là, jusqu’à mon départ de chez mes parents.
Entre temps, un autre petit frère est né… décédé deux mois après, je m’en souviens comme si c’était hier, ensuite, sont arrivés une autre sœur, puis en tout dernier, un petit frère. Nous les filles, étions dans une chambre, et mes frères, dans la chambre de mes parents. Les deux chambres étaient séparées par une petite cuisine.

J’ai vécu une enfance heureuse, au milieu de tous les miens, mon père s’occupant en plus de son travail à l’usine, de deux jardins potagers, dans lesquels il y cultivait de tout, et y élevait, poules, lapins, oies et pigeons. Ce qui fait que nous n’avons jamais manqué de rien, même si les fins de mois, pour mes parents étaient toujours très difficiles.

A l’école j’étais une bonne élève. Mes cahiers, même ceux de brouillons, étaient toujours montrés en modèle aux autres élèves. J’ai été préposée aussi, durant toutes mes années de primaire jusqu’à mon Certificat d’Etudes Primaires, à la bibliothèque de l’école, où je devais gérer les entrées et les retours de livres, ainsi qu’à la sauvegarde des bouquins que je devais recouvrir de papier Craft pour les protéger. Je pense que c’est depuis toute petite, que j’ai cette passion des livres et la lecture.

J’ai ensuite arrêté mes études, à l‘âge de seize ans pour aller travailler, et donnais à mes parents la moitié de mon salaire pour les aider un peu.

Peu avant mes dix-huit ans, je suis partie de chez mes parents, pour aller vivre ma vie de femme, vie que je mettrai ici entre parenthèses, sauf que durant ce temps j’ai mis au monde deux merveilleuses filles qui m’ont donné, la plus grande, une petite fille, la plus petite, deux garçons. Je les adore tous les cinq, Ils sont toute ma vie.

Durant cette période, j’ai perdu ma mère dans sa cinquante-neuvième année, et mon père deux ans après, dans sa soixante-deuxième année, ce qui, quelque part, ne m’a pas laissée indemne, à ce jour encore. Ni l’un ni l’autre n’auront profité de leur retraite

J’ai travaillé, sans un seul jour de chômage, toute ma vie, pour l’Etat, puis lassée et fatiguée par ma vie professionnelle et par ma vie familiale, j’ai décidé de demander ma retraite que j’ai obtenue dans ma quarante-huitième année.

C’est à ce moment-là qu’un virage de ma vie s’est profilé à l’horizon. J’ai décidé de m’équiper de matériels informatiques et quelques temps après, je me suis abonnée à Internet. C’est donc grâce à Internet, que j’ai commencé à surfer sur différents sites que je découvrais, l’un après l’autre, et sur un desquels j’ai rencontré virtuellement d’abord, Mon Amour de Katsu. Je suis venue le rejoindre six mois plus tard, après avoir tout plaqué de ma vie, sans crier gare, sans me retourner.

Mon Katsu, c’est le plus beau cadeau que m’ait donné la vie. Voilà trois ans que je suis tombée dans ses bras grands ouverts à mon arrivée et qu’il les a refermés sur moi, sans jamais les relâcher. J’ai pourtant dix-sept de plus que Lui. Les gens pourraient dire « patati » « patata » mais je m’en moque, et des gens, et des qu’en dira-t-on. On est bien tous les deux, on s’aime, on se comprend, on se complète et on a des passions communes. On passe un maximum de temps ensemble, souvent dans le silence, juste à se regarder et à profiter du moment présent. On n’a pas besoin de parler, nos yeux se suffisent l’un à l’autre pour se comprendre.

J’habite dans une petite maison de village, composée au rez-de-chaussée, d’une salle à manger avec coin cuisine, puis à l’étage, deux chambres, un water-closet, et une salle de bains. C’est le petit nid dans lequel vient me rejoindre régulièrement mon Katsu adoré.

En début d’année, nos avons eu nos « bébés », deux gerbilles, l’une noire aux yeux d’ébène, celle de Katsu, qu’il a prénommé Kambo, l’autre beige aux yeux rubis, la mienne, que j’ai appelé Chips. Deux petites bêtes à poils, de la famille des rongeurs, qui occupent une bonne partie de mes journées, de nos journées. Elles sont très rigolotes, curieuses et attachantes.

Mon Katsu m’a transmis sa passion du cinéma, m’a fait découvrir une petite partie de tous les films asiatiques, et c’est donc là, qu’il a découvert que j’étais une grande consommatrice de kleenex devant certains films.

C’est grâce à lui, également, que je me suis essayée à l’écriture d’abord, sur ASE, puis ensuite sur AinsiDonc (où vous trouverez trace des mes « créations », wouaaahh comme je me la pète ! …), puis sur Dire et maintenant ici. Je vous rassure, je n’ai rien d’un écrivain… j’ai juste essayé pour faire plaisir à Mon Katsu. Je n’ai pas votre bagout, je n’ai pas votre envergure, je n’ai pas la facilité de mettre un mot devant l’autre comme vous le faites, je n’ai pas les idées, je n’ai pas la répartie facile, et en plus je suis très réservée, timide… donc je me contente de vous lire tous, ici, avec plaisir d’ailleurs.

Mes autres passions ? J’en ai peu :

- Je peins, enfin, je peignais, car je n’arrive plus à mettre sur la toile ce que j’ai au fond de moi, de peur de…. Je ne suis pas artiste-peintre.
- Je sculpte des petites statuettes, mais ça c’est juste pour rigoler, passer un peu de temps… c’est la même chose que la peinture, je ne suis pas sculpteur.
- Je tricote, beaucoup moins qu’avant. Je me débrouille pas mal.
- Je fait du crochet. J’ai réalisé dans le passé de très belles choses, dont je suis fière.
- Je sais broder, j’ai également réalisé de beaux ouvrages.
- J’étais une dévoreuse de livres, je ne lis plus que sur les sites indiqués ci-dessus.

Mon portrait :
- je suis Soleil et,
- je suis Feu à la fois,
- je suis petite (1.60m)
- je suis ronde (j’ai toujours été en chair),
- j’ai des cheveux très longs noirs (en ce moment 1m de longueur),
- j’ai deux yeux (hé oui) vert olive foncés,
- et j’ai un joli 110D de tour de ( °) ( °),
- je suis plutôt bcbg,
- et toujours vêtue de noir.

Mes qualités, j’en ai beaucoup comme tout le monde :
- je suis honnête,
- je suis généreuse,
- je suis humble,
- je me donne sans compter,
- je suis courageuse,
- j’ai grand cœur,
- je suis fidèle tant en amour qu’en amitié,
- je suis passionnée,
- j’aime les choses bien faites,
- j’aime les plaisirs de la chair sous toutes ses formes (mais là, je ne donnerai pas ou plus de détails, pour ne pas ou plus choquer).

Mes défauts, ils sont nombreux aussi :
- je suis orgueilleuse (je suis d’ailleurs souvent blessée dans mon amour-propre),
- j’ai du mal à mettre mon ego de côté dans certaines situations,
- je pense être un peu trop autoritaire (mais je sais trouver le juste milieu),
- je suis jalouse (je fais tout pour me guérir, ce n’est pas facile, mais j’essaie de trouver le bon chemin),
- je suis rancunière (si on me fait du mal sans raison, je reviens rarement en arrière et tire un trait sur la personne),
- je manque de confiance en moi (et de par le fait, mais je n’en suis pas persuadée, je crois ne pas avoir confiance en les autres non plus)
- j’ai toujours tendance à me dévaloriser (au grand dam de Mon Katsu ! ),
- je suis timide,
- je suis réservée,
- je me laisse facilement démolir par les autres,
- j’ai du mal à comprendre l’humour.

Voilà, je viens de livrer un peu de moi, à vous ….
Mon signe distinctif pour l’écriture est la tasse de thé :
tasse_th_

Et, pour terminer, voici mon logo, ma devise, que vous connaissez tous ici :

>>>>> Il n’y a pas deux « n » dans canelle
Ou si vous préférez
Il n’y a pas de « haine » dans canelle <<<<<

canelle

15 avril 2007

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